Xalam (groupe)
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Xalam est un groupe de musique sénégalais créé en 1969 par des amis.
Le groupe est nommé Xalam depuis un instrument qui est le luth sénégalais[1]. Xalam joue un mélange de jazz contemporain aussi bien que des mbalax africains habituellement chantés en Wolof, la langue dominante du Sénégal. Le groupe inclut des cuivres, batterie, percussions, claviers, basse, guitare et chant.
Biographie[modifier | modifier le code]
Débuts[modifier | modifier le code]
Le groupe était nommé au départ African Khalam Orchestra puis Cadets Xalam, en référence à Xalam 1 (orchestre éphémère des années 1960). Le groupe s'appelle depuis cette époque Xalam 2, ou tout simplement Xalam.
En 1975, le groupe effectue un tour d'Afrique avec Hugh Masekela et Miriam Makeba.
En 1979, Xalam participe au Festival der Weltkulturen der Berliner Festspiele[2].
1980[modifier | modifier le code]
En 1981, Xalam enregistre la musique du film Epcot African Pavilion à Dakar pour Disney.
Le groupe est si impressionant que les Rolling Stones invite les percussionnistes à jouer sur leur nouvel album Undercover (album)[3].
En 1983, Xalam fait la première partie de la tournée de Crosby, Stills, Nash and Young.
En 1984, Xalam écrit la musique du film français Marche à l'ombre (film) [4] (plus de 5 millions de spectateurs). Xalam est classé avec leur LP Gorée pendant cinq mois dans le Top 5 (albums africains, reggae et folk) du journal Le Monde.
En 1987, le batteur et fondateur Abdoulaye Prosper Niang (habituellement appelé Proper Nian) propose à Jean-Philippe Rykiel d'intègrer le groupe pour l'album Xarit afin d'ajouter la composante clavier et arrangements. En 1987, sort Ndiguël, un album dont la sortie au Sénégal fut un grand événement, grâce, notamment, aux titres « Nitou tey » (sur l’humilité), un énorme tube, « Keurgui » (la maison).
En 1988, Prosper Niang, membre hyper-actif du groupe décède à l'âge de 35 ans. Il est considéré depuis comme une météorite de la musique africaine. Il est remplacé à l'époque par son jeune frère.
1990[modifier | modifier le code]
Entre 1989 et 1992, Xalam fait plusieurs concerts dont le MIDEM à Cannes.
2000 jusqu'à présent[modifier | modifier le code]
Le groupe fait une pause avec certains des membres poursuivant des carrières solo, avec par exemple Taffa Cissé composant et jouant avec Jean-Luc Ponty.
Xalam tourne toujours[5] et reste l'un des groupes de musique les plus connus au Sénégal[6] et probablement le plus ancien à toujours partir régulièrement en tournée[7],[8]. Le groupe sort Live à Montreux en 2008.
Xalam continue de tourner et jouer en Afrique. Après 15 ans de break discographique, Xalam est de retour en 2015 avec Waxati (« On en reparle » en wolof) qui est enregistré au Studio 26 à Dakar.
Discographie[modifier | modifier le code]
Albums[modifier | modifier le code]
- 1975 : Daïda
- 1979 : Ade
- 1983 : Gorée
- 1984 : Africa (cassette seulement au Senegal)
- 1986 : Apartheid
- 1987 : Ndiguël (cassette seulement au Senegal)
- 1988 : Xarit
- 1988 : Nitou Tey (remasterisation de Xarit avec un titre supplémentaire)
- 1990 : Gëstú]
- 1993 : Wam Sabindam
- 2008 : Live à Montreux
- 2009 : 2A@Z (deux-CD Best of, remasterisé)
- 2015 : Waxati
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Xalam (Xalam 2) », sur AFRISSON, (consulté le )
- « Frank Bessem's Musiques d'Afrique / Senegal : Xalam »
- (en) « Undercover of the Night », sur www.timeisonourside.com (consulté le ).
- « Marche à l'ombre (1984) - IMDb », sur IMDb
- Fadel Lo, « Le soliste Cheikh Tidiane Tall et ses amis s’expliquent », SenePlus, (lire en ligne).
- « Groupe musical « Xalam »: recette et parcours d’un orchestre légendaire », sur Seneweb.com, (consulté le ).
- « Xalam : le mythique groupe sénégalais est à Montréal », sur RCI, (consulté le ).
- « Diego, le masque de la joie », sur SenePlus, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
